Vous connaissez Bill Cosby et son fameux show qui marqua, par sa popularité et sa longévité, les réels débuts des séries comiques US produites, réalisées et jouées par des blacks.
Mais saviez-vous que derrière le visage angélique et souriant de ce héros de la culture black se cachait une bête de musique, fou de soul et de funk et prêt à toutes les expérimentations sonores ? Saviez vous également qu’en plus de son travail d’acteur, de producteur, de ses livres, de son doctorat en éducation etd e ses mutliples activités associatives, Cosby trouva le temps de réaliser une discographie d’une quarantaine d’albums, alternant funk, soul et jazz ?
La preuve : cet album de 1971, sorti sur le label Uni. Etrange album et à coup sûr le plus étonnant dans la longue carrière de Bill Cosby. Deux titres. 35 minutes de free jazz mâtiné de blues et d’une pincée de big band.
L’un de ces deux titres, « Martin’s Funeral », surprend par son démarrage tout en lenteur sur un rythme bluesy, puis une montée crescendo, un break de percussions africaines, un passage jazz-funk, une nouvelle série de breaks de batterie et enfin une conclusion de toute beauté à l’orgue.
A écouter dans la Chongastyle’s Radio : Martin’s Funeral (samplé par A Tribe Called Quest sur We Can Get Down)